Flexibilisation et réussite educative

L’organisation des programmes fondée sur un ensemble de cours au format identique (15 semaines, 45 heures, 3 crédits) est questionnée dans sa capacité à rejoindre la diversité des besoins et des attentes des apprenants. Les microprogrammes, les certificats et désormais les nanoprogrammes apportent des éléments de solution, tout comme la formation à distance, l’hybridation, la co-modalité, sans couvrir toute la palette des possibles.

Le besoin de souplesse dans l’accès aux programmes, dans le déroulement des cheminements, suppose une offre de formation plus flexible qui donne des possibilités de choix aux apprenants. La flexibilisation, comme réponse à l’individualisation, peut être définie comme un processus par lequel la possibilité est explicitement reconnue et donnée à l’apprenant d’opérer des choix sur certaines dimensions de l’organisation pédagogique d’un parcours de formation. Elle permet la personnalisation de son propre cheminement en fonction de ses besoins de développement personnel et professionnel, et des attentes sociétales. Elle participe au renforcement de l’engagement et la persévérance des étudiants dans leur projet de formation sans « déficit d’apprentissage ».