15 mars 2018

Bouger à sa faim, par Vicky Drapeau



Professeure au Département d'éducation physique, Vicky Drapeau  apporte un coup de pouce aux personnes aux prises avec l’hyperphagie boulimique en suggérant l'activité physique comme complément intéressant au traitement psychologique. Plus fréquent que l’anorexie et la boulimie, l’hyperphagie boulimique touche 3,5% des femmes et 2% des hommes au cours de leur vie. Elle se manifeste par un désir irrépressible de manger qui conduit à des épisodes de grande consommation de nourriture dans un court laps de temps.

 

Selon l'étude de Mme Drapeau réalisée en collaboration avec six chercheuses québécoises, des activités physiques d’intensité faible ou modérée, comme la marche ou le yoga, combinée à la thérapie cognitivo-comportementale, diminue la fréquence des épisodes d’hyperphagie et atténue les problèmes connexes qui l’accompagnent, notamment les symptômes dépressifs et l’anxiété.

 

Les raisons pour lesquelles l’activité physique améliore l’état des personnes atteintes d’hyperphagie boulimique font l’objet de spéculations pour le moment dont fait mention Mme Drapeau dans l'article.

 

Pour en savoir plus, consultez l'article du Fil du 15 mars.