Lieu : Amphithéâtre Hydro-Québec, Pavillon Alphonse-Desjardins
L'école publique vit présentement une sérieuse remise en question des fondements sur lesquels elle repose depuis sa création et plus particulièrement depuis la réforme Parent des années 1960. Elle devrait être accessible à tous, comme le rappelait la commission des États généraux il y a vingt ans déjà, offrir une solide formation générale et servir de lieu diversifié de socialisation pour nos enfants. Or, plusieurs considèrent qu'elle est aujourd'hui en crise. Les signes sont pour le moins pré-occupants : décréptitude matérielle de nombreuses écoles, sous-financement chronique, popularité de l'école privée qui semble plus forte que jamais, réaction de l'école pubique qui cherche à l'imiter en devenant elle-même plus sélective et compétitve par la création de profils spéciaux - internationnaux et autres - et d'établisseemnts à vocation particulière. D'autres encore estiment qu'elle a perdu son âme humaniste pour se mettre au service de l'entreprise et de son besoin d'une main-d'oeuvre dociel et malléable, au détriment d'une formation générale et critique.Où va donc l'école publique? Quelles sont les conséquences du régime de concurrence que l'école publique fait subir à une portion importante de ses élèves? Crise réelle ou déploration passagère? Qu'en est-il réellement ?
Avec la participation de :
- Suzanne Chartrand, professeure retraitée de l'Université Laval
- Josée Scalabrini, Présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement
- Claude Lessard, professeur retraité de l'Université de Montréal et ancien président du Conseil supérieur de l'éducation
- Antoine Baby, professeur retraité de l'Université Laval
Entrée libre.
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