La réalité autochtone dans la formation à l'enseignement
La Faculté des sciences de l’éducation lançait, le 9 janvier au Cercle de l’Université Laval, le projet Regards sur les réalités autochtones dans la formation à l’enseignement. Mobilisant des acteurs du milieu de l’éducation et des partenaires des Premières Nations, il vise à enrichir la formation initiale et continue des enseignantes et enseignants.
Alors que la réussite et la persévérance scolaire des élèves autochtones s’avèrent des enjeux prioritaires, les facultés d’éducation de l’Université Laval, de l’Université de Sherbrooke et le département de l’Université du Québec à Trois-Rivières mettent en commun leur volonté de créer des contenus de formation qui tiendront compte des priorités et des besoins des Premières Nations.
Les objectifs principaux de cette rencontre de deux jours : créer des partenariats avec les nations, communautés et organisations autochtones interpellées par les enjeux de formation à l’enseignement dans les trois universités participantes et établir un plan de travail basé sur leurs priorités et besoins. Entre autres, des représentants et reprséentantes abénakis, cris, innus, hurons-wendat et atikamekw ont grandement contribué aux travaux aux côtés d’organisations autochtones en éducation.
Initié par Annie Pilote, professeure et vice-doyenne à la recherche, aux études supérieures et à l'international à la Faculté, ce projet interuniversitaire bénéficie d’une subvention d’un montant de 176 300$ du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.
La journée s’est ouverte par un mot de bienvenue et une prière de Marcel Godbout, membre de la nation huronne-wendat, suivis par l’allocution du doyen de la Faculté des sciences de l’éducation, Fernand Gervais. Michèle Audette, adjointe au vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes et conseillère principale à la réconciliation et en éducation autochtone à l’Université Laval, a pour sa part exprimé le souhait que cette rencontre favorise une meilleure compréhension de la réalité autochtone chez les enseignantes et enseignants et qu'elle contribue à les outiller. La professeure Pilote a ensuite présenté le contexte et les objectifs du projet, invitant tour à tour les participantes et participants à se présenter. La séance s’est ensuite poursuivie par une lecture de textes de l’auteure Naomi Fontaine et des échanges en formule table ronde, qui avaient pour but de sonder les besoins et les attentes des participantes et participants et de présenter des initiatives inspirantes en matière d’intégration des réalités autochtones dans la formation à l’enseignement.
Ces discussions contribueront à fixer des priorités d’action et à nourrir les réflexions visant à déterminer des contenus de formation et des approches pédagogiques à privilégier, des modalités d’application qui tiennent compte de la réalité de chaque communauté dans les établissements d’enseignement et faire progresser les travaux en concertation avec les partenaires autochtones.L’événement a permis de réunir différents intervenants et intervenantes, qui seront dans l’avenir appelés à travailler ensemble pour mener à bien le mandat du projet.
La nouvelle peut aussi être consultée sur le site de ULaval nouvelles.
