24 septembre 2019

Aller à l'école pour toute la vie



Aller à l'école pour toute la vie, tel est le nom de l'article publié par le Magazine Contact de l'automne 2019 qui aborde le sujet de la robotisation et de l’intelligence artificielle qui gagnent toujours plus de terrain sur le marché du travail. Le Magazine donne la parole à Jonas Masdonati, professeur associé et Didier Paquelin, professeur titulaire à la Faculté.

 

Cette révolution en marche a des répercussions sur les salariés d’aujourd’hui, ainsi que sur ceux et celles qui se forment aux professions de demain. «Pour les personnes dont le profil professionnel correspond à cette révolution, il s’agit d’une chance géniale, s’exclame Jonas Masdonati, professeur associé au Département des fondements et pratiques en éducation. Par contre, les recherches montrent que les changements dans l’emploi ont aussi des effets délétères chez beaucoup de gens. L’insécurité augmente ainsi que le stress, ce qui nuit à leur santé et à leurs performances.»

 

Professeur au Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage, Didier Paquelin partage cette vision d’un apprentissage en continu. Il constate d’ailleurs qu’«apprendre à apprendre» fait partie du plan mis de l’avant par le gouvernement du Québec dans sa Politique de la réussite éducative lancée en 2017. «Le monde du travail bouge énormément, résume le chercheur, et il faut disposer maintenant de compétences-clés stables permettant d’appréhender ce mouvement.»

 

À ses yeux, la pédagogie doit aussi s’adapter à ces changements en misant sur le développement de l’esprit critique. Également sur la participation des étudiants dans la classe. Comme illustration, il nomme le co­design pédagogique, une innovation qui favorise ce genre d’adaptation. «Selon cette approche, les étudiants et les professeurs participent de concert à la conception du cours, afin de trouver les activités favorisant les prochains apprentissages», décrit Didier Paquelin. Les étudiants qui suivent ce type de formation tiennent un journal de bord pour consigner après chaque séance ce qu’ils ont appris et ce qu’ils aimeraient apprendre. Rapidement, l’enseignant peut voir les notions acquises et s’ajuster aux besoins individuels des élèves. «Déjà, certains pédagogues de la Faculté des sciences de l’éducation mettent en application ce modèle», note le professeur.

 

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