8 mars 2018

À bas les préjugés!



C'est le titre d'un article de La Presse+ dans lequel intervient la professeure Guylaine Demers au sujet des étiquettes de genre apposées à un sport. Certains sports seraient considérés comme étant plus « féminins »  ou « masculins » en raison notamment des constructions sociales que nourrit une société à leur sujet.

 

Guylaine Demers rappelle que le sport est l’un des nombreux domaines où les notions de « masculin » et de « féminin » viennent avec une liste de comportements attendus. « Apprendre à être un homme ou une femme, c’est ancré très profondément dans nos façons d’être, dit-elle. Dans la pratique sportive, on associe les “vrais” gars à des concepts comme la force, la virilité, l’agressivité et la compétitivité, alors qu’on attend des filles qu’elles soient douces, gracieuses, surtout pas agressives et qu’elles aident les autres. »

 

Les étiquettes excluent les garçons qui auraient le goût de pratiquer ces sports, car ils vont s’autoéliminer d’emblée. Tout comme les filles le font encore beaucoup avec le football, le hockey ou le rugby, parce qu’on dit que ce sont des sports de gars et que si elles veulent les pratiquer, c’est parce qu’elles ne sont pas de vraies filles, donc des lesbiennes… »

 

Pour en savoir plus, consultez l'article de La Presse+ du 7 mars 2018.