Organisée par la Faculté des sciences de l'éducation et la Faculté des études supérieures et postdoctorales, cette journée a permis de réunir différentes personnes autour du phénomène de la persévérance aux études doctorales :

  • Directrices et directeurs de programme au doctorat
  • Responsables facultaires des études
  • Professeures et professeurs
  • Étudiantes et étudiants au doctorat

 

Nous tenons à remercier tous les participantes et participants pour leur précieuse contribution à cette journée.

Vendredi 19 août 2016
8h30 à 16h30
Grand Salon, pavillon Maurice-Pollack

Bilan de la journée

En première partie, des résultats de recherches récentes ont été présentés sous forme de conférences. L’après-midi fût consacré à la recherche de pistes d’actions sous forme de tables rondes, d’ateliers et de discussions. 

Visionnement des conférences

Mot de bienvenue

Annie Pilote, vice-doyenne

Faculté des sciences de l'éducation

Conférence d'ouverture

Fernand Gervais, doyen
Faculté des sciences de l'éducation

Modèle prédictif des intentions d’abandon au doctorat

David Litalien, professeur

Faculté des sciences de l'éducation
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Formation à la recherche ou épreuve initiatique? Désacraliser les études doctorales pour mieux préparer la relève scientifique

Isabelle Skakni, postdoctorante

Oxford University

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Persévérance et famille : d'amour, d'eau fraîche, d'espoir et d'argent

Dominique Tanguay, professionnelle de recherche

Chaire Claire-Bonenfant de l'Université Laval

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Persévérance aux études doctorales et logique stratégique d’étudiantes et étudiants internationaux

Sarah Mainich, chargée de projet
Institut de recherche sur l’intégration professionnelle des immigrants

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Résumé des pistes d'action identifiées

Table ronde des directions de programmes

Zita De Koninck, Francine Durocher, Izabella Oliveira et Pascal Paillé

Travaux en sous-groupes

Animation par Geneviève Belleville, professeure à la Faculté des sciences sociales, Département de psychologie

Mot de clôture par François Pothier, vice-recteur adjoint à la qualité de la formation et appui à la réussite

Sentiment d'isolement

Afin de briser le sentiment d’isolement tant intellectuel que physique vécu par les doctorantes et doctorants, il a été proposé de créer des espaces formels d’échanges :

  • des rencontres entre pairs organisées par les directrices et directeurs de thèse ou par les associations étudiantes; 
  • des rencontres d’orientation organisées par les directions de programme afin de faire connaître les ressources disponibles aux étudiantes et étudiants;
  • un mentorat effectué par les étudiantes et étudiants en fin de parcours ou par des diplômées et diplômés;
  • des journées multifacultaires pour favoriser les échanges entre différentes disciplines;
  • des centres de recherche interdisciplinaire.

 

Encadrement et relation étudiant/directeur de thèse 

Quelques étudiantes et étudiants ont exprimé leur besoin de rencontrer plus régulièrement leur directrice ou directeur de thèse. Certains d'entre eux évoquent de longs délais de rétroaction ou même une absence de rétroaction. Chez les directrices et directeurs de thèse, on souhaite que les étudiantes et étudiants se préparent davantage, en prenant soin notamment de nourrir leur réflexion à l'égard de leur projet de recherche. Afin de favoriser de meilleures relations et assurer un encadrement réussi, il a été proposé :

  • de définir, dès le début du parcours doctoral, les attentes de l’étudiante et de l'étudiant, de même que celles de la directrice ou du directeur;
  • de rédiger un plan de collaboration entre l’étudiante ou l'étudiant et sa directrice ou directeur avec des objectifs et des échéanciers précis;
  • d'accroître la reconnaissance de la supervision de thèse;
  • de favoriser des communautés de pratique en enseignement pour soutenir les professeures et professeurs dans leurs tâches de supervision;
  • de rencontrer le comité d’encadrement au doctorat non seulement à l’examen doctoral, mais à d’autres moments du parcours de l’étudiante ou de l'étudiant.

 

 

Rédaction de la thèse

Il a été mentionné que, dans certains cas, les étudiantes et étudiants éprouvent des difficultés au moment de rédiger la thèse. Il peut s'agir entre autres d'un manque d’arrimage avec l’expérience en laboratoire et la rédaction, de difficultés langagières et d’écriture. Les pistes d’actions identifiées sont les suivantes :

  • un plan de rédaction et un échéancier précis proposés par l’étudiante ou l'étudiant à sa directrice ou directeur de thèse;
  • des ateliers, entre pairs, de lecture, d’analyse et de rédaction de textes organisés par les associations étudiantes ou par le Bureau de la vie étudiante;
  • des séminaires d’écriture et d’analyse de textes;
  • faire connaître les ressources d’aide à l’écriture et à la rédaction de la bibliothèque.

 

La carrière après le doctorat

Il a été soulevé que l’obtention d’un doctorat ne mène pas nécessairement au professorat ou à une carrière académique, et que cette information doit être communiquée aux étudiantes et étudiants. Il a été proposé :

  • de mettre en valeur des diplômées et diplômés oeuvrant dans des milieux autres qu’universitaires;
  • d'expliciter les objectifs de carrière dès le début du parcours doctoral.

Résumé de la journée

Pour en savoir plus sur le contenu de cette journée, prenez connaissance du document synthèse préparé par Manon Albert, étudiante au doctorat.