Rayonnement

De nombreuses personnes pratiquant un sport ont vécu de la violence en contexte sportif (VCS), qu’elle soit psychologique, physique, sexuelle ou liée à la négligence. Ces expériences peuvent entraîner de l’anxiété et même, des symptômes de stress post-traumatique. Depuis 2020, le ministère de l’Éducation du Québec exige l’adoption de politiques d’intégrité accompagnées d’un mécanisme indépendant de traitement des plaintes.

Comme la mise en œuvre de ce processus soulève de nombreux défis, le Regroupement Loisir et Sport du Québec (RLSQ) souhaite documenter les pratiques actuelles afin de les améliorer et de mieux soutenir ses membres. C’est sur ces enjeux que porteront les travaux de la professeure adjointe Stéphanie Radziszewski et de son équipe, avec l’appui financier du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH).

Objectif général du projet de recherche

La phase actuelle vise à mieux comprendre l’expérience du processus de traitement des plaintes de violence au sein du milieu sportif québécois, afin de guider le développement, l’implantation et l’application de pratiques optimales dans ce contexte.

Objectifs spécifiques

1. Documenter l'expérience vécue par les membres de la communauté sportive impliqués dans un processus de traitement des plaintes de VCS; et

2. Soutenir la démarche réflexive d'amélioration des pratiques en lien avec le processus de plaintes de VCS au sein des organismes sportifs.

Améliorer les pratiques pour contrer la violence en contexte sportif

Au terme du projet, un guide réflexif pour améliorer le traitement des plaintes liées à la VCS sera élaboré avec la participation du milieu sportif québécois. Diffusé largement, il visera à renforcer les pratiques des organismes en ciblant des actions concrètes. Afin de garantir la réussite du projet, le RLSQ entend jouer un rôle actif, en partageant le leadership intellectuel, en facilitant le recrutement des participants, et en contribuant à l’interprétation et à la diffusion des résultats.

Ce projet viendra également combler une lacune importante dans la littérature scientifique sur la VCS, où les données portant sur les structures de traitement des plaintes demeurent rares. Grâce à des publications et présentations scientifiques, les résultats pourront orienter le développement et l’implantation de mécanismes similaires ailleurs au Canada et à l’international. Ainsi, au-delà de son impact local, cette initiative contribuera à faire progresser les connaissances et les pratiques en matière de prévention et de gestion de la violence dans le sport.