Quand la littérature rapproche les mondes: Isabelle Picard et Je lis autochtone! à la FSE
Une rencontre au croisement de la littérature et de l’engagement
Dans le cours de didactique du français du Baccalauréat en enseignement au secondaire – français langue première d’Audrey Bélanger et celui de la Maîtrise en enseignement au secondaire – culture et citoyenneté québécoise de Sivane Hirsch, l’ethnologue et écrivaine wendat Isabelle Picard a donné une conférence qui, au-delà de son parcours, de ses œuvres et des thèmes qui traversent son travail, a ouvert une discussion éclairante sur les Premiers Peuples au Québec. La séance s’est poursuivie avec Sophie Bellefeuille, qui a présenté l’organisme Je lis autochtone!.
Ce que les étudiantes et étudiants ont exploré
- Comprendre des repères historiques au Québec et leurs échos dans les classes d’aujourd’hui.
- Déconstruire des idées reçues et affiner le regard critique sur les représentations.
- Découvrir des œuvres et ressources pour bâtir des séquences de lecture inclusives et sensibles aux contextes.
- Discuter de postures professionnelles : écouter, vérifier, nommer avec justesse, contextualiser.
Se projeter: agir comme relais de savoirs justes
En conclusion, la discussion a mis l’accent sur l’avenir: comment les futures personnes enseignantes peuvent transmettre des savoirs justes, valoriser les voix autochtones et créer des espaces d’apprentissage respectueux. Plusieurs pistes concrètes ont émergé:
- intégrer régulièrement des œuvres autochtones au programme;
- citer les sources et contextualiser;
- inviter des voix du milieu culturel;
- concevoir des activités de lecture/écriture qui favorisent l’empathie, le dialogue et la nuance.
La réconcilation avec les premiers peuples: une préoccupation constante pour les programmes de la FSE
L’initiative s’inscrit dans l’objectif de décloisonner la formation initiale, de multiplier les expériences d’apprentissage significatives et de tisser des ponts durables avec les actrices et acteurs du milieu culturel et communautaire.
Merci à Isabelle Picard, à Sophie Bellefeuille et à Je lis autochtone!, ainsi qu’aux équipes d’enseignement et aux 54 personnes étudiantes présentes pour la qualité des échanges.
